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« Ni el Brexit ni el nuevo escenario global desestabilizan las operaciones de M&A » por Francisco Lacasa en Expansión.com

Francisco Lacasa Lobera, asocié M&A.  AGM Abogados 

 

Les investissements et opérations de fusions et acquisitions en Espagne ont démarré à un bon rythme en 2018, confortant la croissance de l’année précédente, où 2 185 opérations ont été clôturées selon TTR.

 

AGM Abogados, constater la vitalité du marché en gérant plusieurs opérations d’investissement déjà clôturées et des autres encore en cours; et en exécutant plusieurs investissements étrangers achetant des dettes, des actifs mais surtout, de bien immobiliers.

 

Après le première trimestre 2018, selon les données disponibles (Thomson Reuters, entre autres) il est prévu que la croissance annuelle se situera à nouveau entre 5% et 10% concernant nombre de transactions et à plus de 100% en termes de volume d’investissement.

 

Malgré les doutes suscités par le conflit politique en Catalogne, d’autres facteurs internationaux ont eu plus de poids en faveur de l’investissement étranger et de l’exécution de différentes opérations de rachat des entreprises. Parmi ces facteurs, doivent être souligné la grande quantité de liquidité sur le marché, le maintien de taux d’intérêt très bas et le retard des investissements causés par la prudence initiale aux possibles effets de la Présidence Trump dt du Brexit.

 

Pour tenter de profiter de l’effet Brexit, l’Espagne a cherché à se positionner comme une alternative possible à Londres –la City- en tant que centre financier. Certaines initiatives ont été intéressantes, comme le programme Welcome to Spain de la Commission Nationale du Marché des Valeurs (CNMV), et ont cherché à attirer des sièges, des fonds et des entités localisées dans la City. Malheureusement, ces efforts n’ont pas eu de résultats pertinents.

 

La ville qui a le plus clairement réussi à attirer des entreprises basées dans la City a été Francfort. Selon notre opinion, le marché financier allemand a déjà gagné la bataille et ce sera cette ville qui attirera la plupart des affaires financières. Elle sera ainsi fortement renforcé en tant que centre financier européen après le Brexit. Il y a d’autres villes qui obtiennent également de bons résultats : c’est le cas de Dublin ou du Luxembourg, mais elles sont encore très loin de la ville allemande. D’un autre côté, Paris, qui a eu l’opportunité d’attirer des gestionnaires de fonds, est finalement restée derrière du fait des problèmes bureaucratiques de son système. Pour sa part, Madrid ne peut pas rivaliser en raison, notamment de son manque de poids économique dans le contexte financier international, bien qu’elle puisse continuer à être un bon emplacement, avec Barcelone, comme siège pour les marchés latino-américains et sud-européens.

 

Dans ce contexte, le Brexit n’entraînera pas d’investissement de la City vers Madrid ou Barcelone, une année avec un volume important d’opérations M&A, et en particulier des transactions avec des acheteurs étrangers et des vendeurs nationaux est cependant attendue. Selon notre opinion, il y aura également une croissance significative des transactions entre les entreprises nationales compte tenu de l’appétit des acheteurs pour les fonds locaux.

 

Par rapport aux secteurs qui vont concentrer l’activité, il est prévu que la tendance de l’année dernière soit maintenue, c’est à dire: l’immobilier, la finance, la technologie et la santé, qui monopolisent toujours le marché, avec pour principal acteur le private equity national et international, provenant principalement des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni.

 

Cet article a été publié dans le journal Expansión:

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